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Un idéaliste inquiétant [100%]

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Takeshi Kagayaku
MON PROFIL

• MESSAGES : 276
• INSCRIPTION : 17/12/2011
• AGE : 37

• LOISIRS : Oh ?
• HUMEUR : Ah ...

MON PASSEPORT
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Passeport
Rang: Dirigeant de la Concorde
Points d'experience:
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Niveau: 29
Takeshi Kagayaku
PEACE BETWEEN THE WORLDS † CONCORDE

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Un idéaliste inquiétant [100%] Icon_minitimeLun 13 Aoû - 22:09
Kagayaku Takeshi


© crédits avatar


Votre âge : 26 ans
Votre sexe : Masculin
Votre Race : Shinigami remplaçant
Votre Rang : Chef de la Concorde

Division : à remplir.
(Si Shinigami)

Numéro : à remplir.
(Si Arrancar)

Mon Physique



Clairement, toute discipline a ses conventions. En ce qui concerne les descriptions physiques, décrire hasardeusement les parties de l’anatomie du personnage présenté dénote soit d’une imperfection regrettable dans le travail du rédacteur, soit d’un amour animal pour son propre personnage. Des âmes sensibles pouvant éventuellement lire ce travail approximatif, la conformité descriptive sera humblement suivie.

Pour commencer, la plus grande et évidente particularité physiologique du chef de la Concorde n’est-autre que la teinte pétante de son cuir chevelu. En effet, là où la grande majorité de la population n’est composée que de bruns ennuyeux, éventuellement de blonds vantards, Takeshi vient jouer l’anti conformiste malgré lui avec sa chevelure rougeâtre. Traditionnellement, depuis des lustres, le roux est une espèce toujours dissociée de la société. Craint, méprisé, déshumanisé, sous évalué intellectuellement, peu importe les motivations des autres espèces de chevelus, tout ça pour ramener à la vérité qu’un roux nait avec un handicap, celui d’être d’emblé jugé, discriminé, rabaissé. Indiscutablement, même si potentiellement ces agressions demeuraient superficiels, il est difficile d’imaginer que le trentenaire n’ait pas souffert de sa rougeur capillaire au moins durant son enfance. Jadis détenteur d’une longue et soyeuse chevelure partiellement tressée, qu’il se soit aujourd’hui coupé les cheveux de manière à les rendre grossièrement mi long… Peut-on supposer qu’une rupture se soit produite en chemin ? Que sa fierté d’être physiquement différent se soit dissipé avec le temps, décidant d’être plutôt que de paraître ? Peu d’éléments concrets viennent confirmer cette hypothèse sans pour autant la réfuter.

Un autre point troublant de son anatomie, plus difficile à remarquer de loin mais sautant aux yeux de près, les prunelles du roux sont en effet de même lueur que son cuir chevelu à savoir un rouge faisant vaguement penser à de l’hémoglobine. Penser que ce détail physique trahisse une personnalité sanguinaire pouvant amener à se morfondre dans de grossiers stéréotypes, éviter toute interprétation à ce niveau semble être la plus sage décision à prendre. Evidemment, les probabilités pour que son regard perturbant puisse déstabiliser un esprit lambda ne sont pas à exclure. La finesse des traits de son regard, ses petits iris, la combinaison des deux arrivants à traduire une certaine froideur laissent imaginer une réflexion suffisante pour que toute notion de naïveté, de crédulité, de fuite n’aient plus de raison de subsister. L’origine de la couleur de ses iris demeure encore un mystère, d’autant plus que jusqu’à son enfance, le shinigami remplaçant arborait encore des prunelles de couleur bleu grisâtre. Hypothétiquement, la cause de cette anomalie physiologique serait d’origine spirituelle.

Le nez fin, légèrement en trompette trahissant une probable immaturité, sa bouche, elle, est plutôt large, ce qui ramène à l’idée que Takeshi est éventuellement gourmand. Les lèvres fines dénotent d’un caractère persévérant. Difficile de penser que le chef de la Concorde ne soit pas de ceux mettant tout leur cœur pour le bon fonctionnement de l’organisme dont ils sont responsables. Sa peau un tantinet pâle, elle demeure cependant particulièrement normale en comparaison avec les autres êtres humains. Sa vie se résumant en un long combat interminable en quête de puissance, sa chaire est régulièrement sujette à des blessures laissant parfois des traces d’hématomes, de coupures et de brulures. Malgré ce parfum de tabac se dégageant de l’enveloppe charnelle de Kagayaku et assurant que sa consommation de cigarette n’est nullement à sous estimer, ses dents demeurent encore miraculeusement blanches. Colgate magie ? Allez savoir s’il n’a pas été demandé des conseils à ce brave Shinji pour entretenir une dentition parfaite.

Petite séance de chiromancie, Takeshi est l’heureux détenteur de ce que les spécialistes appellent « des mains d’eau ». N’allez pas croire que le rouquin balance des tsunamis avec ses mains, vous tomberiez de haut. Rien à voir avec la nécromancie non plus, la signification est toute autre. En effet, une main d’eau se caractérise par des doigts fins, longs, une plutôt longue paume étroite. Ceci traduirait une certaine forme de sensibilité allant de paire avec une activité artistique fleurissante. Que des marques au bout de ses doigts typiques des cordes de guitare subsiste vient conforter cette hypothèse. Après, croire ou non à cette pseudo science n’engage que le lecteur, le rédacteur se contentant d’émettre des suppositions. Vous voyez ? Cet art où excellent les commères ? Critiquer sans vraiment connaître bien que cette dernière ne soit pas forcée d’être péjorative.

En ce qui concerne son accoutrement, autant le dire tout de suite, même en la fermant, c’est un excentrique dans l’âme. Encore humain et donc visible aux yeux de la société, ce facteur ne lui empêche pas d’enfiler des vêtements absolument décalés par rapport à son temps. Déjà quand il était encore un jeunot, Takeshi n’enfilait que du cuir noir arborant ainsi l’étiquette du mauvais garçon si en vogue chez la gente féminine. Aujourd’hui, ses lubies le mènent à porter un kimono tout droit sorti des enfers (façon de parler). Effectivement, scindé en deux couleurs principales, le rouge et le bleu avec un petit fil jaune venant jouer la transition, autant dire que le motif employé par le couturier anonyme n’est-autre qu’une sorte de flamme le brulant depuis son dos. Alors à ce niveau, le nombre d’interprétations ne manquent pas, à vous de vous faire la votre. Les manches s’arrêtant un peu après le coude, ses poignets sont ornés de serre-poignet noir. En dessous du kimono carrément déchiré vers le bas, un pantalon noir au tissu visiblement de haute qualité. A ses pieds, des chaussures plus sobres, en cuir noir aux semelles légèrement relevées.

Autour de son cou se tient un long collier de perles mettant en valeur ce qui s’apparente à un crâne. Une tenue plutôt lugubre en somme. Mais loin de toujours s’habiller de la même façon, se pavanant de cette manière lors de ses déplacements, de ses sorties, de ses réunions, Takeshi est tout aussi capable de se vêtir simplement, avec un simple débardeur bleu foncé ou un kimono noir dépourvu du moindre motif avec en prime de vulgaires sandales à ses pieds. Au bout du compte, il ne serait pas faux de dire que toutes ces particularités vestimentaires dénotent d’un type loin d’être coincé, se moquant très probablement du regard des autres. A son dos, il est rare de remarquer le chef de la Concorde sans son étui à guitare. Un musicien de rue ? Pourquoi pas.

Dans les environs du mètre quatre-vingt, nous dirons que le rouquin est de taille moyenne. Avec ses soixante-dix kilogrammes, fin sans n’être non plus squelettique, sa musculature à défaut d’être expansive étant très compacte dirons-nous. Juste un conseil, ne lui proposait pas un bras de fer en pensant avoir affaire à un gringalet, vous risqueriez d’y laisser un bras. Si si, je vous assure ! Enfin, pour conclure cette description physiologique, nous dirons que sa gestuelle n’est pas spécialement extravertie ni hors norme bien qu’assez expressive par moment.


Mon Mental

Avant d’aborder la psychologie de ce personnage emblématique de la Concorde, il est primordial de se tenir informé d’un maux médical dont il souffre pour mieux cerner l’individu. Loin de la maladie causant des toussotements ensanglantés, Takeshi est sujet à un mal un peu moins sélectif d’ordre céphalique. Egalement loin de la terrible céphalée de Horton touchant une poignée d’individus dans le monde, le dirigeant de la Concorde est juste victime de migraines. Pour ne pas non plus minimiser cette maladie, il est important de le distinguer du simple mal de tête. En effet, ce qui distingue la migraine du mal de tête ordinaire est avant tout sa durée, son intensité ainsi que d’autres différents symptômes. Dans le cas du roux, celui-ci voit dans un premier temps se déclencher des manifestions physiologiques que les spécialistes appellent « aura » dont seuls dix à trente pourcent des migraineux sont atteints. Les auras sont essentiellement des troubles visuels qui peuvent prendre la forme d’éclairs lumineux, de lignes aux couleurs vives voir d’une perte de vue temporaire pour seulement après céder au mal de tête. Vous voyez ? Cette terrible sensation de pulsations localisée près d’un œil qui gagne en force par l’influence de la lumière et du bruit ? Ces crises durant des heures, que le migraineux soit devenu moins perméable à la douleur demeure une évidence. En gardant en tête ces particularités médicales, nous tenterons de creuser au mieux dans la psyché de ce marginal.

La première chose qui saute aux yeux dès que l’on croise ce drôle d’oiseau, c’est son âme artistique. Effectivement, quasiment toujours munis de sa guitare, il sera très fréquent de l’entendre en jouer et ce où qu’il soit. Il faut dire qu’avec les caractéristiques de son Fullbring « Don’t forget », se servir de son instrument est particulièrement pratique pour explorer tout ce qui se rapporte à l’âme de celui victime de sa mélodie. Défendre la capacité de s’approprier l’histoire, les ressentis, les rêves de n’importe qui forge une empathie absolue à l’égard de ses semblables humanoïdes. De ce fait, Takeshi est un musicien peu commun qui comprend, ressent et vit la mélodie résultant des membres de son entourage, des inconnus de partout, des ennemis du voisinage.

A ses yeux, l’existence de chaque individu, quelle qu’elle soit, est l’allégorie d’une symphonie instable. Vis-à-vis de cette instabilité également vraie pour l’univers le berçant, le guitariste n’aura pour unique dessein que d’harmoniser cette partition en prenant garde de préserver les notes fondamentales responsables de ce qui rend la musique originale, authentique et intéressante. Changer toute complainte, toute mélopée, toute chanson de telle manière à les agrémenter de toutes les vertus d’une délectable ariette, rien en ce monde ne peut mieux correspondre à l’appétit intarissable du mélomane. Evidemment, le but de son organisation a un rapport étroit avec ses manies de rechercher l’harmonie parfaite, de trouver la mélodie qui puisse devenir le parfait support, le meilleur adaptateur, l’amplificateur optimal à toutes les autres.

Bien sûr, encore loin de ce sentiment divin, de cette solution miraculeuse, de cette trouvaille révolutionnaire, le doute imbibe encore son cœur. Conséquemment, ses migraines rajoutant de la douleur aux incertitudes le hantant, le soliste finit par nourrir avec le temps un défaut assez dérangeant au vu des responsabilités l’incombant. Effectivement, le virtuose s’apparente à un lunatique parfaitement capable de perdre son calme et de prendre des décisions résultant davantage de la passion plutôt que de la raison. Le moindre détail pouvant le faire passer de froid à chaud et réciproquement, Takeshi peut-être le meilleur interlocuteur comme le pire. C’est d’ailleurs parce qu’il est potentiellement capable de faire couler la Concorde avec ses sautes d’humeur, ses délires, sa précipitation qu’il a désigné comme bras droit Isana, un homme à contrario de lui très calme, froid et calculateur servant un peu de cran de sécurité aux décisions du roux. L’audace d’un côté, le pragmatisme de l’autre, autant dire que ce mélange assure à la nouvelle organisation un avenir lumineux pendant que l’Hueco Mundo ainsi que la Soul Society ont toutes les raisons de s’inquiéter.

Sans craindre de se tromper, nous pouvons établir que la douleur quotidienne de ses migraines est à l’origine de son instabilité émotionnelle. De plus, elle justifie également qu’il soit devenu un tantinet si ce n’est totalement dépendant au tabac ainsi qu’à l’alcool. Par la consommation de ces produits à risque, Takeshi cherche en quelque sorte une fuite à sa lente agonie. A de rares occasions, quand une fracture psychologique s’attèle à torturer son âme, il est fort à parier que s’ensuive une consommation déraisonnable du Whisky, de la Vodka et autres alcools jusqu’à devenir une loque voir jusqu’à frôler le coma éthylique. En bref, une sombre facette de sa personnalité contrastant avec son naturel sympathique vis-à-vis de ses subordonnés, vis-à-vis de ses camarades, vis-à-vis de ses amis. Fort heureusement pour son intégrité au sein de sa propre faction, seul son bras droit l’a déjà vu dans ce pathétique état et s’efforce de le gérer au mieux dans ces affligeantes occasions.

Cependant, toutes ces particularités psychologiques souvent néfastes à sa propre image traduisent ensemble une élogieuse conclusion de sa personnalité. Loin du profil détaché, indifférent, manipulateur, Takeshi est une grande figure d’authenticité. Sur ses épaules, le roux tend à faire sien toute la douleur des autres, toute la douleur du monde. C’est précisément grâce à la sincérité de ses sentiments, son intérêt pour son prochain, ses désirs fantaisistes et enfantins de pacifier les trois mondes que ceux ayant décidés de le suivre affiche une loyauté sans faille à l’égard de leur dirigeant tellement imparfait, tellement humain. Accordant une importance cruciale à ses troupes, jamais il ne prendra sciemment la voie de leur sacrifice bien qu’il soit capable d’en perdre un grand nombre pour sauver un seul des siens des griffes de l’ennemi. D’ailleurs, concernant ses adversaires, bien que généralement enclin à tenter de les convaincre de trahir leur camp pour rejoindre la Concorde dans ses desseins utopistes, la priorité reviendra toujours au bien être, à la survie de ses camarades ce qui justifiera qu’il sera parfaitement capable d’une cruauté terrible quant-à ses opposants. Après tout, il n’a pas hésité à ordonner le massacre de la quatrième division du gotei treize dans l’optique d’alimenter les chances de victoires à sa faction.

Une chose importante à comprendre à son sujet, c’est qu’il ne considère pas une race particulière comme ennemie, mais les factions les régissant. Cet élément répond ainsi facilement au mystère de la présence de toutes les races dans sa seule organisation. Ce qui fait la hiérarchie dans la Concorde n’est point le sang mais la valeur de l’individu. Il est fort à parier que ce soit la plus grande distinction à apporter par rapport au Hueco Mundo ainsi qu’à la Soul Society. Les frontières interraciales sont les cibles à abattre.


Mon Histoire

Un idéaliste inquiétant [100%] Parent10
Chapitre 1 : Deux destins se croisant


Le personnage authentiquement original, son origine demeure naturellement complexe et farfelue. Pour comprendre le contexte de sa naissance, il est important de remonter la pendule d’une vingtaine d’année voir d’une trentaine d’années en arrière. Car son histoire commence par celle de son père, un jeune et frêle homme répondant au doux nom de Fuyusuke Kagayaku. L’esprit sein, le caractère sympathique à lui valoir bon nombre d’amis pour une très faible quantité d’ennemis, Fuyusuke est un homme simple ne songeant pour ses desseins futurs qu’à une vie stable. Une épouse qui partagerait son amour, des amis sur qui compter, une position professionnelle ni trop misérable, ni trop prestigieuse pour se garder de vivre dangereusement tout-en étant capable de protéger les siens. Voilà ce à quoi aspirait ce jeune homme à la chevelure écarlate.

Là où son existence prend de l’importance pour ce prélude à la naissance de la figure la plus emblématique de la Concorde s’apparente au tout début du vingtième siècle. A cette période, Fuyusuke est le quatrième siège de la cinquième division avec pour troisième siège Ichimaru, pour vice capitaine Aizen et pour capitaine Shinji. Côté sentimental, une certaine Azami est particulièrement proche de lui. Malgré que les deux antagonistes n’aient toujours pas franchit le pas, leurs relations semblaient indiquer un rapide dénouement. Seulement, le destin en décida autrement. Respecté par ses subordonnés, par ses égaux, par ses supérieurs, son train de vie tranquille s’achève un soir où son vice capitaine l’ordonne de l’accompagner avec quelques recrues enquêter en sa compagnie sur les disparitions survenues les jours antécédents au sein du rukongai. Cependant, rien ne se passe comme prévu.

Un coup de couteau dans le dos. Abasourdi, Aizen Sosuke fait de son camarade un simple cobaye à ses expériences. Les soldats dans la même galère que lui finissent tous par disparaître ne laissant d’eux que leur accoutrement. Lui, sa force spirituelle supérieure à la moyenne semble autoriser un autre scénario à son existence. Agonisant au sol, le traitre le toise avec un plaisir déplaisant. Survivant à l’horreur, sa transformation en monstre devient son graal. Homme devenu bête, un masque isole son visage torturé. Le regard imbibé d’une haine inédite, sa rage se dirige sur l’unique protagoniste encore debout devant lui. A ce moment, un rictus se dessinait sur le superviseur de cette expérience esquivant et contrant avec une difficulté supportable les salves d’attaque de la chose. Satisfait, il devait l’être. Qui sait quelles pensées effleuraient son esprit à cet instant précis. Avoir trouvé la bonne équation pour passer à l’étape suivante de ses desseins malfaisants devait certainement nourrir une joie certaine dans l’âme de ce tordu. Pendant ce temps, une rude bataille entre Fuyusuke et le nouveau résident de son enveloppe charnelle résonnait au sein de son monde interne. Peut-être au bout d’une heure, Fuyusuke parvint à se servir de son propre instinct pour vaincre la bête rongeant son âme.

Une page obscure noyant sa conscience, à son réveil, une prairie verdâtre, un soleil levant, une journée paisible. Rien ne laissait présager que le quotidien du dieu de la mort change brusquement avec un temps au demeurant si serein. Brouillé, sa conscience vaporeuse, le quatrième siège passa deux jours à vagabonder dans le rukongai pour finalement arriver aux portes du seireitei. Là où il s’attendait à remplir quelques paperasses, à rapporter une trahison au seireitei, sa surprise fut non de moindre quand des troupes de la seconde division vinrent à sa rencontre dégainant comme motif à son arrestation la trahison. Sa surprise n’étant non de moindre mesure à l’apprentissage de cette nouvelle, l’empathique officier comprit instinctivement qu’un terrible sort l’attendrait en se laissant docilement capturer. Cette pulsion animale justifia son action de mettre au tapis les hommes venus l’arrêter, fuyant de toutes ses forces ses poursuivants pour finalement trouver refuge dans le monde réel.

Totalement impuissant, le fuyard fut surpris de trouver dans Karakura le capitaine de la douzième division qui, au lieu de l’arrêter, l’amena dans un repère vraisemblablement nouvellement formé pour panser les plaies ayant résulté de sa course poursuite. Après lui avoir gracieusement offert un bon repas, Kisuke informa le renégat de la situation du Seireitei. Aizen, la Hollowification, ce qui était arrivé à lui-même, Shinji, Tessai, Hiyori et compagnie la nuit dernière justifiant qu’ils soient tous réunis ici. L’aidant à maîtriser parfaitement sa Hollowification et lui faisant don d’un corps artificiel, malgré toutes ces gentillesses, Fuyusuke ne put consentir à vivre davantage sous la tutelle de ces généreuses personnes. Absolument frappé par cette histoire renversante, ayant tout perdu, passé, présent et avenir, l’ancien quatrième siège s’adonna à une solitude radicale pour préserver autrui de ses profondes séquelles. Son assurance annihilée, l’homme désabusé passa de nombreuses années à s’entrainer intensivement probablement dans l’optique de canaliser la colère qu’il portait à l’égard d’Aizen. Régler ses comptes était tentant, mais ses chances d’atteindre cet objectif demeuraient nulles tant que son ennemi à abattre ferait parti intégrante du seireitei. Tout ce qu’il pouvait faire en attendant était de décupler sa puissance. En une dizaine d’années, le solitaire maîtrisa le bankai. En parallèle, l’homme à la vue défaillante accumulait les petits boulots pour subsister. Dans sa mort, le jeune shinigami excellait, dans sa vie, le jeune homme se montrait lamentable. Sa mélancolie l’empêchait clairement de s’adapter à ce nouveau train de vie.

Toutefois, un beau jour, son quotidien de persévérance se chamboula lors d’une petite virée dans un petit cabaret. Venant boire un verre avec quelques bonnes connaissances résultant de sa sociabilité naturelle, une voix, une mélodie, une symphonie envoutante effleura ses tympans. Totalement exclusive, cette musique avait le mérite de ne reprendre aucun artiste. Cette expression, cette âme, cette personnalité qui se dégageait de cet air musical… Les notes de guitare acoustique si humainement jouées et cumulées avec une voix divine par sa douceur. Totalement esclave de cette mélodie, le spectateur savourait littéralement l’âme de la guitariste. Une jeune femme de la vingtaine, de son âge physiologique, d’une chevelure plus claire à la sienne et soyeuse. Etait-ce le coup de foudre ? Qu’importe le mot, cette fille, cette Chizu l’enchantait.

Parvenant à établir un lien communicatif avec, les deux protagonistes apprirent au fil du temps à se connaître. Chizu lui apprit à traduire ses émotions par l’outil de la guitare. Son niveau finissant après un rude entrainement par lui permettre d’atteindre le stade de l’expression émotionnelle par la musique, leurs mélodies respectives s’harmonisaient, se synchronisaient. Quand Chizu alimenta son propre Reiatsu juste en restant continuellement aux côtés de Fuyusuke de manière à pouvoir voir les esprits, ce dernier prit la responsabilité de dévoiler sa véritable identité, sa véritable histoire. Des difficultés s’installant dans le couple qui s’était récemment formé, au bout du compte, leur amour réciproque s’en trouva décuplé. Montant ensemble un petit groupe et gagnant suffisamment d’argent pour devenir propriétaire d’une petite maison mitoyenne, il ne restait plus qu’un événement pour que le bonheur atteigne leur apogée… Un enfant.

Un idéaliste inquiétant [100%] Takesh10
Chapitre 2 Coquille brisée

Année 1926. Le français H. Cochet et la française S. Lenglen remportent le Roland Garros. Le cycliste belge Lucien Buysse gagne le Tour de France. L’Irlande et l’Ecosse ressortent vainqueurs du Tournoi des cinq nations. L’institut Pasteur annonce la découverte d’un sérum contre le Tétanos. A Londres, les premières démonstrations de Télévision sont réalisées. Cinq cités mayas sont découvertes au Yucatan. Elisabeth II et Marylin Monroe naissent. A Calcutta, de violents combats entre hindous et musulmans se déroulent. Byrd et Bennett, deux pilotes américains, survolent le pôle Nord en avion. En Pologne, après son coup d’Etat, le maréchal Pilsudski est nommé Premier ministre et règne en dictateur. Gertrud Ederle, une New-Yorkaise de 19 ans, est la première femme à traverser la Manche à la nage. En Chine, le chef nationaliste Tchang Kaï-chek lance une offensive dans le Chiang-su. Le fascisme est adopté par l’Italie. Le livre « Winnie l’ourson » est publié. A 25 ans, Hiro Hito devient Empereur du Japon après la mort de Yoshi-Hito.

C’est dans ce contexte que naquit Takeshi Kagayaku, de l’union d’un vizard et d’une humaine. Les biens matériels modestes au sein de son enveloppe familiale, l’heureux garçonnet était maître d’une richesse rare, l’amour. Effectivement, les parents philanthropes, sont éducation promettait d’être douce. Seule une tâche venait empoisonner sa vie. Son père n’était pas parti à la guerre et à l’époque du militantisme, rien ne pouvait attirer davantage de déshonneur et de honte sur une famille, quelle qu’elle soit. Longtemps traité de fils de lâche, une rancœur grandit dans l’enveloppe charnelle de Takeshi à l’égard de son paternel. Absolument aveugle de toutes les délicates attentions, de tous les bons sentiments imbibant les actes de son géniteur, le garçon aux prunelles d’un bleu grisâtre devint imperméable de tout ce qui venait de Fuyusuke. Noyé par la propagande locale faisant l’éloge du guerrier samouraï, de la voie du bushido, de la belle mort au combat, l’enfant n’avait décidément aucune chance de comprendre un homme allant à contresens de ces bonnes valeurs, de ces normes.

D’un naturel sociable, empathique, sympathique quoique légèrement susceptible si ce n’est lunatique, le futur chef de la Concorde fut toujours attiré par les autres. D’ailleurs, ce fut cette peur d’être mal jugé, cette peur du regard des autres qui l’amena à renier jusqu’à l’existence de son géniteur. Ses cheveux qui attiraient trop l’attention et devenaient conséquemment cause de mal être restèrent longtemps très courts, considérant cet héritage physiologique comme une honte.

Le malaise imprégnant les repas de famille, il accordait néanmoins à sa mère un amour sincère. Bien qu’infestait de son mépris quant-au fruit de sa honte, secrètement si ce n’est inconsciemment, le petit Takeshi éprouvait une profonde admiration vis-à-vis de la musique, des mélodies, des symphonies de ses parents. Incapable de décrire son ressenti par des mots, ne comprenant en rien ses émotions à l’écoute de l’âme de ses proches créateurs, le guerrier en devenir se contentait de savourer cet océan de douceur, de bienveillance, d’amour si décalé du monde ensanglanté, fou, lugubre les berçants.

Ne s’y étant jamais réellement intéressé, le garçon au cuir chevelu rougeâtre ne connaissait rien du passé de Fuyusuke. Une famille normale, comment pouvait-il en être autrement ? Qui sait s’ils ne disaient rien à leur fils pour ne point le dérouter ou attendant le bon moment pour se dévoiler. Atteignant ses dix ans, le gosse commença à voir des êtres translucides. Ne se posant pas vraiment de questions quant-à l’apparition de ses capacités spéciales, Takeshi garda ce secret pour lui pendant pas moins de six ans. Durant ce temps, son énergie spirituelle s’accrue, son odeur délectable commençait inéluctablement à attiser la curiosité des entités maléfiques.

Un soir où Chizu accompagnait son jeune fils, une lourde teneur en Reiatsu vint s’incorporer dans l’atmosphère immobilisant les deux protagonistes. Etranger à ce phénomène, l’adolescent de seize ans laissai l’incompréhension dominer ses gestes, ses paroles, son expression. Sa mère, elle, arborait un faciès horrifié, fixant dans le ciel une forme humanoïde. Ce dernier d’un claquement de doigt commanda l’apparition d’un nombre affolant de monstres masqués. Naturellement abasourdi, le roux resta immobile, paralysé alors que sa mère le secouait pour qu’il s’échappe de cette situation désespérée.

Seulement, tarder trop face à un danger imminent entraine des dégâts irréversibles. L’homme au masque brisé disparu du ciel azuré pour se retrouver juste devant l’adolescent. Dégainant l’équivalent d’un katana, le combattant en kimono blanc s’apprête à lui asséner un coup. Toutefois, au dernier moment, Chizu se positionne devant lui en l’enlaçant, prenant le coup d’épée à la place de son enfant. Ses mains tâtant le dos de sa génitrice, ses doigts sanguinolents se mettent à trembler après s’être mit à portée de son champ de vision. Que se passe t-il ? La masse de chaleur dans ses bras tend à se refroidir, à s’alourdir. Un discret murmure franchit le seuil des lèvres de la femme agonisant :

-Takeshi… Fuis…

Tentant de supporter le corps se vidant de toutes ses forces, un effroi considérable imbibe son faciès à la vue de la profonde entaille se tenant le long du dos de la musicienne. Ses jambes se mettent eux aussi à trembler, à se paralyser. Prit de panique, Takeshi chute au sol avec le cadavre gisant de sa mère. Une flaque de sang se forme autour des deux personnages. Avec une déraison certaine, une détresse folle, l’adolescent tente de réanimer la carcasse sans vie de sa mère. Elle ne peut mourir… C’est impossible. Il refuse d’envisager un autre scénario. Pendant ces actes inconsidérés, l’arrancar prend plaisir à observer cette scène, se riant du pathétique des deux acteurs. Rapidement, les hollows s’amassent autour, des filets de bave s’échappent de leurs bouches affamées. L’un tendant son bras disproportionné vers le dernier ressortissant de cette agression, un bruit tranchant retentit, son bras se détache du reste de son corps. Un cri d’agonie, une silhouette noirâtre surgit devant le jeune homme. Son visage meurtrit par les larmes semble ne pas croire ce que retranscrivent ses globes oculaires :

-Papa ?

Ne se retournant pas, l’homme à la chevelure rougeoyante assène un regard dur à l’égard de l’arrancar. A la vue du nouvel arrivant, l’hollow arrancarisé se présente Espada de sa majesté Barragan Luisenbarn, attendant que son vis-à-vis suive son exemple. Cependant, il n’en est rien. Pour Fuyusuke, l’assassin de son épouse ne mérite que de se faire pourfendre par sa lame. Portant sa main face à sa figure furieuse, le vizard fait apparaître son masque de Hollow. Quelques secondes suffisent pour qu’il se débarrasse des laquais de l’Espada. Pendant qu’un duel à mort s’annonce, le jeune humain témoin de ce combat ne comprend rien de ce qu’il voit. Tour à tour, les adversaires dévoilent leurs capacités. La férocité, la bestialité, la violence habitent leurs attaques respectives. Fuyusuke en bankai semble dominer son opposant lui aussi en résurrection. Toutefois, une idée fourbe traverse l’esprit de l’arrancar. Ses dernières forces, il les concentre dans une attaque spirituelle, dans sa technique ultime. Un rictus se dessinant sur son visage, au lieu de viser son ennemi, il vise celui qui s’apparente à sa faiblesse. Prit de terreur en comprenant les intentions de son ennemi naturel, Fuyusuke hurle à Takeshi son ordre de courir. Trop tard, l’attaque est lancée, seule la luminosité abyssale du rayon dévastateur arrache l’attention du frêle humain. Fermant ses paupières, l’adolescent se résigne à son destin.

Aucune douleur, aucune souffrance, aucun changement. Sans encore comprendre pourquoi, Takeshi ressent toujours son existence là où il ne devrait être qu’un amas de cendres. Rouvrant ses paupières, son expression se défigure à la vue de son père debout face à lui, gravement brûlé à son buste. Ses cordes vocales tremblantes, le jeune homme aux iris bleutés ne parvient pas à émettre le moindre mot. Juste quelques gémissements silencieux traduisant son choc. Le visage meurtri de son géniteur se retournant vers sa progéniture, une dernière fois, il le prit de s’échapper. Soudain, une force surgit dans l’enveloppe charnelle du récepteur de ces paroles. Loin de dévoiler de surpuissants pouvoirs, Takeshi réussit juste à se relever, un désespoir démentiel devenant l’essence de sa force.

Toujours debout, voyant son fils prendre la fuite, un tendre sourire se dessine lentement sur le visage de Fuyusuke. Un vacillement, la lame du résident de l’Hueco Mundo l’empale. Un gloussement gagnant la gorge du vainqueur, le vaincu lui s’effondre aux côtés de sa tendre. Le visage d’abord placide, le dieu de la mort se sert de son restant d’énergie pour caresser les douces joues de l’humaine. Une larme, son énergie spirituelle disparait, le destin de Takeshi est désormais entre ses mains. Franchissant maintes ruelles, le monstre humanoïde finit tout de même par le rattraper, se servant d’un sonido pour se dresser devant son gibier. Au lieu de rebrousser chemin, comprenant que toute fuite est vaine, le jeune humain se résout à combattre. Ramassant une barre de fer au sol, Takeshi se met en position de combat, le regard déterminé à venger ses parents. Son désespoir devenu haine, le cri de son âme violentée vient accompagner sa force course vers la mort. Son opposant se riant du débattement de sa fragile cible s’amusa à le frapper, à le mettre au tapis, à le laisser se relever pour ensuite le frapper plus violemment encore. Plus aucun espoir… La victime est parfaitement consciente de l’issue de ce combat mais force son corps tremblant à combattre jusqu’à ce que plus aucune trace de vitalité ne l’habite. Subitement, la tête de l’Espada vole, une nouvelle silhouette fait son apparition… Une femme ?


Un idéaliste inquiétant [100%] Azami10
Chapitre 3 : L'éphémère fleur d'espoir



Les prunelles azurées, le teint pâle, une fleur bleutée agrémentant sa chevelure noire légèrement violacée. Derrière la dépouille sanguinolente de l’arrancar pouilleux se tenait dignement debout une jeune femme en kimono noir. Pour comprendre cette intervention soudaine, il est nécessaire d’étudier de nouveau l’histoire en arrière, mais cette fois en se focalisant sur un autre personnage, cette fois, en s’intéressant à l’existence d’Azami.

Originaire du troisième district du Rukongai, issue d’une riche famille, beaucoup pouvaient avoir des raisons d’envier la qualité de son éducation. Distinguée, subtile, formelle, cultivée, intelligente, autant dire qu’elle était naturellement source de désir parmi la gente masculine bien qu’elle s’évertue inconsciemment à instaurer une certaine distance avec son entourage. Toujours aimable, elle se refermait automatiquement dès lors que l’interlocuteur franchissait le seuil prédéfinis d’intimité de la demoiselle. Bercée dans un environnement de second degré, l’hypocrisie ambiante devint son fardeau. Dotée d’une grande capacité d’analyse, derrière les manières, les artifices, les prestances de ses partenaires de conversations, elle ne se voyait jamais dans le cœur de ces derniers.

Non… Tous sans exception ne cherchaient à sociabiliser que pour leurs intérêts personnels, uniquement pour se faire valoir, alimenter leur orgueil, prendre en feignant le don. Après tout, la souffrance n’est pas le propre des défavorisés, la souffrance n’appartient pas aux combattants, la souffrance n’est pas réservée aux martyrs. La douleur n’est pas mesurable, la douleur est variable d’un individu à l’autre, l’événement ne détermine pas le niveau de douleur. Confrontée à la réalité du mensonge, se refusant à cette vérité, se fut pour toutes ses raisons que cette distance se construit d’elle-même entre Azami et ses semblables et c’est dans cette solitude qu’inconsciemment la fleur se mourait. Froide, à son passage à l’académie, elle fuyait les rencontres, ne portait crédit qu’à sa formation, tuait son temps à l’amélioration de ses capacités au kendo, au kido ainsi qu’au théorique.

Réussissant en cinq ans à obtenir son diplôme à l’académie, Azami fut affectée à la cinquième division. Là, elle trouva ce qu’elle n’aura jamais cru trouver, un ami. Leur rencontre passée sans la moindre originalité, ce fut lors d’une mission pour éliminer en groupe un hollow qu’ils s’intéressèrent l’un l’autre. Enfin, surtout l’une à l’autre. En effet, un soldat pouvait très bien recevoir la meilleure préparation du monde, sa première expérience en combat réel pouvait très bien le réduire à l’état de mollusque immobile et impuissant. C’est précisément ce qu’il se passa chez la belle qui manqua de peu de se faire pourfendre par les fines griffes de la bête masquée. Non, à ce moment, elle du se faire transpercer mortellement, mais le destin en décida autrement. Effectivement, les circonstances firent qu’un jeune homme à la chevelure rougeâtre s’interpose entre les ennemis naturels, prenant le coup à la place de sa camarade. Grièvement blessé, n’ayant rien à gagner de flirter de cette manière avec la Mort, ce fut cet acte profondément gratuit et pur qui ébranla l’âme de la solitaire. Fort heureusement, cet homme s’en sorti sain et sauf de cette affaire et pu avoir le privilège d’être au centre de l’attention de la misanthrope. Qu’il soit la sociabilité incarnée favorisa leur rapprochement jusqu’à faire naître au sein de l’enveloppe charnelle de la belle un sentiment jusque là inédit : le désir de l’autre, l’amour.

Toutefois, pour ne rien changer, l’imprévisible se produisit. L’homme qu’elle désirait, ce Fuyusuke fut rendu coupable de trahison envers les treize armées de la cour un soir avant que cette accusation soit également distribuée à un bon nombre de capitaines et de vice capitaines. Que Fuyusuke soit accusé de traitrise, lui le plus irréprochable et empathique des shinigamis du seireitei, Azami ne voulait pas le croire. Seulement, le temps filant entre ses doigts, elle finit par se faire une raison et devint plus froide encore qu’elle ne l’était déjà. D’une persévérance exemplaire, la déesse de la mort devint le successeur de Kensei, le capitaine de la neuvième division. Fière d’un pouvoir terrifiant, ne croyant plus qu’en elle-même sans non plus devenir égocentrique, beaucoup d’erreurs impliquant la mort de ses troupes parvinrent à mûrir les notions qu’elle attachait à la responsabilité, comprenant que la vie de ses soldats passait devant toute considération. La pitié n’avait pas sa place pour ses ennemis, qu’ils soient Hollows, shinigamis rebelles où révoltés du rukongai. Intransigeante, son nom évoquait la crainte chez ses opposants, l’admiration chez ses alliés. Sa froideur, son indifférence, son nihilisme justifièrent sa renommée, renommée qui justifia le choix des hautes instances de la Soul Society de venir arrêter les traîtres d’il y a une trentaine d’années.

Azami n’en croyait pas ses oreilles, l’homme de ses désirs venait d’être localisé dans le monde réel et la tâche de l’appréhender lui revenait à elle, la moins apte à pourfendre le traître en question. Décidément, le sort semblait s’acharner sur sa misérable existence. Ses nuits se laissèrent tourmentées par de vieux démons. Cependant, sa raison surpassant de loin sa passion, ses résolutions ne tardèrent à se faire. Prête à partir en mission, la shinigami se promettait de comprendre la raison de la trahison de Fuyusuke avant la fin de cette affaire, quitte à le supprimer juste après. Dans la perspective inconsciente de laisser une chance à sa cible, l’envoyée de la Soul Society suivant les instructions des services de renseignement n’eut pas grand mal à localiser son gibier. Arrivant nez à nez avec une modeste maisonnée, sa placidité céda à un faciès torturé à la vue de celui qu’elle aimait secrètement dans les bras d’une autre femme, d’une humaine qui plus est. Et ce jeune adolescent leur portant compagnie, détenteur d’un reiatsu ayant un goût similaire à celui du traître. Impossible… Etait-ce son fils ? Sentant son cœur battre comme jamais, se refusant à accepter la réalité, la capitaine de la neuvième division parvint finalement à recouvrer son calme, attendant que la femme et le fils de Fuyusuke quittent le domicile pour faire son irruption auprès de la cible à appréhender.

A partir de ce moment, au lieu d’arborer une figure apostrophée, au lieu de prendre les armes, au lieu de fuir, l’exilé accueillit la revenante avec un sourire incompréhensible par sa sincérité. Ses iris ne reflétaient aucunement la peur, juste la joie de retrouver une personne chère à son cœur. Absolument incapable de trouver une réaction à cette situation imprévisible, la shinigami en fonction se laissa docilement accueillir par son hôte, ne laissant pas le moindre mot franchir le seuil de ses lèvres. Néanmoins, bien vite, la surprise se dissipa, les questions fusèrent dans son esprit et parvinrent jusqu’aux tympans de l’intéressé. C’est là qu’elle découvrit une vérité impossible, mais qu’elle ne pouvait considérait autrement comme si elle accordait davantage de confiance à Fuyusuke qu’à sa propre organisation. Aizen, les vizards, la raison de son exil. Abasourdi, le mutisme l’envahit tandis que son interlocuteur partageait ses expériences dans les moindres détails, ne cherchant vraisemblablement pas à laisser planer des zones d’ombres, comme s’il se sentait obligé de tout dire. Qui sait, ressentait-il des remords à l’égard d’une femme qu’il avait probablement également aimée à un moment donné de son existence. Mais qu’importe, la fatalité avait voulu qu’il en soit autrement pour ces deux protagonistes, privés l’un de l’autre par la faute des rouages du système. Finalement, la déesse de la mort aux prunelles azurées précisa la raison de sa visite ce qui ne sembla point offusquer son vis-à-vis. Comment pouvait-il en être autrement ? Qu’il devait sans doute se dire.

Leur chemin devait inéluctablement se séparer de nouveau pour leur bien réciproque, les deux personnages appartenant dorénavant à deux mondes antipodes. Se quittant avec une note partagée de tristesse, de nostalgie, de remord, les pas ne portèrent pas directement la belle jusqu’aux treize armées de la cour. Solitude… Elle avait besoin de réfléchir seule. Le sentiment d’avoir perdu sa seule occasion d’emprunter une voie de bonheur la travaillant sensiblement. Des jours passants, un samedi soir, une bourrasque d’énergie spirituelle vint l’interpeller. Celle de plusieurs hollows surplombé par une puissance d’origine inconnue ainsi que celle de son amour interdit. Que se passait-il ? Encore secrètement traumatisée par cette rupture, une jalousie qu’elle réprimait désespérément croissant progressivement au sein de son enveloppe charnelle, ses jambes ne purent se résoudre à se déplacer jusqu’à l’origine de ce qui devait s’apparenter à un combat. Pour la première fois de sa vie, elle fuyait ses responsabilités pour une raison qu’elle-même ignorait.

Soudain, l’énergie spirituelle de Fuyusuke chute brutalement, un frisson glaciale l’atteint, une pensée insupportable infeste ses pensées. Ce n’était tout bonnement pas envisageable. Pas lui… Non… Finalement, elle trouva la force de se déplacer mais trop tard. A peine arrivait-elle sur les lieux du crime que plus personne ne s’y trouvait si ce n’était que deux cadavres gisant dans leur propre sang. Celui de Fuyusuke ainsi que l’humaine qu’il aimait. Sa main dressée délicatement contre la joue de sa moitié, cette main qui devait se trouver à caresser la sienne. Dire que dans de pareilles circonstances elle trouvait encore un moyen d’envier sa rivale. S’en rendant aussitôt compte, une moue de dégoût infestait sa figure pour ensuite céder à une vague d’émotion intense. A genoux face à la dépouille du désiré, secouant le corps avec le naïf espoir de le réveiller. Ou était-ce autre chose ? Elle ne comprenait rien. Cherchant une raison à ce scénario pathétique, elle n’en trouvait aucune. Juste de la passion habitait son âme, une passion abyssale qui conduisait le robot humanoïde à déverser toutes les larmes qu’elle n’avait jamais versé pour quiconque contre le buste ensanglanté de l’homme ayant goûté au trépas.

Sentant le Reiatsu affaiblie de celui qui semblait être le bourreau de l’unique élément donnant de l’intérêt à son existence, son expression se referma pour retrouver sa froideur terrifiante. Se levant lentement, en un déplacement rapide elle se retrouva derrière l’arrancar, en un mouvement horizontalement elle fit rouler au sol la tête de son dernier, en un regard glacial elle paralysa le gamin qu’elle venait machinalement de sauver. A cet instant, la déraison guida ses pensées, ses décisions et ses actions. En mémoire de son cœur décédé, tout l’amour qu’elle aurait pu offrir à Fuyusuke, elle l’offrirait à la progéniture de celui-ci. Le jeune adolescent n’ayant vraisemblablement plus rien, plus personne pour assurer sa subsistance, présentement confronté à une vérité insurmontable sans une vraie compagnie, ce fut sans rechigner qu’il accepta de suivre cette parfaite étrangère. Retournant une dernière fois dans leur domicile pour faire le deuil de leur ancienne vie, alors que Takeshi entra dans le bureau de son père, pièce où il ne s’était jamais rendu par honte de son géniteur, à sa plus grande surprise, il y trouva un paquet avec son nom mentionné dessus. L’ouvrant avec une hésitation certaine, il y trouva un étui à guitare avec une enveloppe. Commençant par lire la lettre, l’émotion l’envahit naturellement à la lecture de cette dernière trace écrite de ses parents, présentant ce colis comme un cadeau destiné à fêter sa majorité. Ouvrant l’étui, le jeune roux y trouva un instrument qu’il n’avait jusque là jamais vu. Ressemblant vaguement à une guitare acoustique, le son électronique inédit à ses tympans s’en dégageant, arborant une apparence moderne, il n’avait jamais rien vue de tel. Après plusieurs minutes à observer sa trouvaille, Takeshi le remit dans son étui, sortant de sa maison individuelle pour finalement y mettre le feu de son visage insipide. Les deux protagonistes observant la scène silencieusement, personne ne devait découvrir leur existence, personne ne devait soupçonner leur survie, personne ne devait les retrouver.

Prenant refuge dans la forêt encore dominante malgré l’industrialisation en vogue à l’époque, Azami passa tout son temps à panser les plaies de celui qu’il considérait comme son enfant, comme l’enfant qu’elle aurait pu avoir avec Fuyusuke. Lui transmettant tout son savoir sur les trois mondes, lui racontant la vérité sur sa famille, malgré que le temps passait, l’ancienne capitaine de la neuvième division ne parvint point à désamorcer la haine de Takeshi, à assouplir ses pensées, ce dernier accordant la majeure partie de son temps à s’exercer à la guitare électrique jusqu’à devenir capable de communiquer ses sinistres sentiments avec son instrument. La haine, rien ne pouvait autant l’irriter que la pensée des Hollows, ces bêtes qui décidément ne méritaient pas de fouler le sol de ce monde. Des mois passant, son énergie spirituelle croît rapidement, des pouvoirs que même Azami était capable d’identifier surgir de l’instrument du jeune musicien. Sa haine incommensurable motrice de sa progression dans son Fullbring, ce fut avec l’aide de sa tutrice qu’il parvint à le compléter, prenant peu de temps à parfaitement le maîtriser. Deux ans filant, au bout du compte, sa mère adoptive parvint à réaliser un miracle en faisant relativiser le point de vue de Takeshi sur les hollows, sur les trois mondes.

Le temps étant finalement parvenu à panser ses plaies, son empathie s’accrut en même temps que sa puissance, aucun événement perturbant ne venant rompre leur tranquillité jusqu’au jour fatidique où des unités émanant du seireitei se rendirent jusqu’au monde réel. Pressentant sa fin, en ultime héritage à son enseignement, Azami offrit à son disciple, à son fils la totalité de ses pouvoirs de shinigami. Ne lui expliquant absolument rien, la nuit, tandis que dormait le jeune homme, l’âme défaite de ses pouvoirs parti se rendre aux autorités, comprenant que seule cette voie garantirait la survie de Takeshi. Ses rêves virant aux cauchemars, le sommeil du shinigami remplaçant nouvellement conçu fut coupé court. Se rendant compte de l’absence de sa mère adoptive, l’effroi parcouru sa colonne vertébrale quand il sentit la présence de shinigamis dans la ville de Karakura. Parfaitement conscient du sort réservé aux traitres, le jeune homme à la chevelure écarlate se précipita vers les intrus. Trouvant loin devant son champ de vision la silhouette d’Azami, le roux boosta plus encore son allure, proliférant de puissants appels destinés à interloquer Azami ainsi que ses bourreaux. Trop tard, le senkaimon s’ouvre, les trois protagonistes le dos tourné à l’humain désespéré intégrèrent l’antre de lumière pour disparaître dans l’atmosphère. Cette nuitée raisonna dans les quartiers de la ville endormie les hurlements incontrôlés d’un homme venant de perdre la dernière existence ayant de l’importance à ses yeux.


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Chapitre 4 : Funérailles d'un manichéisme ancestral

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Blessé, la solitude nourrissant son désespoir dans sa forteresse de verdure, dans son désert forestier, dans sa bulle de nature, une souffrance s’imprime dans son lobe frontal. De son esprit jaillit des foudres aveuglantes le détachant du tangible, du réel, du vrai. Des fils de couleurs s’entremêlent au devant de son champ de vision pour finalement céder à un voile d’obscurité éphémère. Au bout du compte, l’émotion mute en douleur physique, nait de cette perte, de cette absence, de ce manque le mal migraineux. Le verso de ses globes oculaires s’embrase, le revers de ses pensées devient l’endroit, la vérité se change en refuge des mensonges. Les notes mélodiques de son âme vacilles, se déchirent et pleurent. Malgré cette instabilité évidente, sa haine s’équilibre, sa pensée se rationnalise, se relativise. Le manichéisme du clair obscur se dissipe, le seul mal notable réside dans ce manque cruel d’harmonie dans ce torrent de bruits désagréables à peine relevé par quelques bonnes mesures. L’harmonie, de là se construit cette philosophie si particulière à ce qui deviendra son plus grand projet.

Maintenant en âge de se prendre en main par ses propres moyens, le jeune homme à la longue chevelure écarlate amorce son réintégration dans une société toujours plus fanatisée par le bushido. Toutefois, l’usage de deux bombes à la force absolument dévastatrice coupable d’avoir rayé de la carte de grandes villes de l’archipel Japonais aura conduite deux nations antipodes à signer la paix. Dans ce contexte de reconstruction, Takeshi réduit maladroitement la longueur de ses cheveux, se revêtit de grotesque manière de telle façon à moquer toute conception d’apparence. Fidèle à l’éducation rattachée à son berceau, le roux gagne sa vie avec sa musique.

Construisant une authenticité appréciée du grand public, cumulant les apparitions dans des cabarets de plus en plus prestigieux, des concours de circonstances favorables l’amenèrent à rencontrer un personnage emblématique de son histoire, Isane Sosen. Cet homme à l’âge à peu près équivalent au sien dirigeant d’une riche entreprise défend une personnalité qui va aux antipodes de l’extraverti Takeshi. Néanmoins, ces oppositions caractérielles ne les empêchent aucunement de se lier par une profonde et pure amitié, chacun conscients de la part obscure de l’autre, se rapprochant par leur volonté de taire les supplices résultant du conflit entre les trois mondes. Tous deux conscients de leurs faiblesses, l’un trop introverti pour diriger efficacement un groupuscule et l’autre trop vivant pour assurer une voie sûre à cette dernière. Tous deux conscients de leurs qualités, l’un assez nihiliste, calculateur, froid pour ne pas se laisser prendre au dépourvu, toujours consolider une construction, l’autre assez humain, imprévisible, empathique pour nourrir la confiance de ses alliés et la peur de ses ennemis. Ces caractéristiques bien cernées par ces deux protagonistes justifièrent leur choix d’attribuer au musicien la direction de la Concorde alors que dans l’ombre Sosen se chargeait de corriger les erreurs de trajectoires tout-en procurant les fonds de cette organisation pacificatrice dont ils se rendaient fondateurs.

Des années à s’entrainer ensemble pour atteindre une puissance alarmante pour les hautes instances ennemies. Des années à recruter des membres de qualité rejetés du Hueco Mundo et de la Soul Society. Des années à planifier leur conquête de Las Noches et du Seireitei. La symphonie des trois mondes se voyait destinée à trouver l’harmonie absolue.


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Dernière édition par Takeshi Kagayaku le Ven 28 Sep - 17:28, édité 26 fois
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Yop!

Où en est cette présentation? (Première Relance)

Et oui même les admins se font taper sur les doigts!


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Elle avance mon cher, elle avance XD.


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Un idéaliste inquiétant [100%] Icon_minitimeLun 24 Sep - 8:48
J'ai fait la remarque à Gally mais elle aussi bonne pour toi x) (enfin là, toi t'as posté mais pas fini... *SBARF*)

Ça fait un mois mon coco ! Pense à la terminer si tu ne veux pas qu'elle parte à la poubelle 8D

*s'enfuit*


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Un idéaliste inquiétant [100%] Icon_minitimeLun 24 Sep - 10:00
Tu fais bien de me secouer, car c'est vrai que j'ai un mal incroyable à la terminer cette *bip* de fiche. J'essaierais d'y consacrer du temps le week end prochain.


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Un idéaliste inquiétant [100%] Icon_minitimeVen 28 Sep - 17:27
Voilà, j'ai un peu abrégé la fin, mais au moins, c'est enfin terminé.


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Un idéaliste inquiétant [100%] Icon_minitimeDim 30 Sep - 8:53
Fiche validée, chef de la concorde niveau 29.
Comme d'hab, un excellent style super agréable à lire :3

Tu connais déjà la marche à suivre \o/


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